
À ce jour, il n’existe pas de norme française directement opposable fixant un temps maximum d’attente pour l’eau chaude sanitaire dans les logements collectifs. Toutefois, différents guides techniques et recommandations retiennent généralement un délai d’attente de 10 à 15 secondes comme seuil de confort raisonnable.
Ce temps s’apprécie à partir de l’ouverture du robinet jusqu’à l’arrivée d’une eau à température d’usage (environ 35°C). Le délai est mesuré à l’aide d’un thermomètre placé au point de puisage. Il dépend notamment du volume d’eau contenu entre le point de production et le robinet, ainsi que de la qualité de l’isolation des canalisations.
Oui. Notre entreprise est en mesure de réaliser des diagnostics sur site, incluant des mesures par colonne montante, étage par étage. Ces relevés permettent de quantifier le délai d’attente de l’eau chaude sanitaire à différents niveaux de l’immeuble.
Nous pouvons établir un rapport structuré, intégrant les temps d’attente observés, les conditions de mesure, ainsi qu’un commentaire technique. Ce document peut être utilisé en assemblée générale afin d’étayer objectivement les décisions à prendre pour améliorer les performances du réseau.
Nos recommandations dépendent des causes identifiées lors du diagnostic. À titre indicatif, voici un classement par niveau d’intervention :
Réglages simples :
Ajustement de la température du ballon de production.
Programmation des plages horaires de chauffe.
Optimisation du réseau :
Équilibrage hydraulique des colonnes montantes.
Isolation des tuyauteries pour limiter les pertes thermiques.
Travaux d’envergure :
Installation de boucles de circulation d’eau chaude.
Pose de dispositifs comme l’AquaReturn, permettant de limiter le gaspillage en recirculant l’eau tiède jusqu’à ce qu’elle atteigne 35°C.
Chaque solution est évaluée en fonction de son coût, de sa faisabilité technique et des économies réalisables.
Oui. À titre d’exemple, une installation sans dispositif d’optimisation peut gaspiller jusqu’à 5 litres d’eau par minute, entre l’ouverture du robinet et l’arrivée de l’eau chaude.
Selon notre expérience et les retours terrain, cela représente environ 10 000 litres d’eau gaspillés par an et par foyer, soit une économie estimée à 45 € sur la facture d’eau annuelle, uniquement sur la part « consommation ». À cela s’ajoutent les économies d’énergie liées à la réduction des volumes d’eau chauffée inutilement.
Ce chiffrage peut être adapté précisément après diagnostic sur votre installation.
Oui. Lors de nos interventions, nous mesurons la température atteinte à chaque point de puisage concerné, et nous vérifions sa stabilité dans le temps. Cela permet de s’assurer que l’eau chaude est bien délivrée à une température minimale de 50°C, en conformité avec les préconisations de sécurité sanitaire, notamment en matière de prévention de la légionellose.
En cas de variation excessive ou de température insuffisante, nous identifions les causes et proposons des actions correctives adaptées.
Oui. Nos rapports de diagnostic incluent un protocole rigoureux, avec :
Localisation précise des points de mesure (cartographie des colonnes).
Horodatage des relevés pour assurer leur représentativité.
Conditions techniques décrites (type d’installation, présence ou non de bouclage, température ambiante, etc.).
Analyse objective des écarts constatés par rapport aux seuils usuels de confort ou d’optimisation.
Ce format vise à faciliter les décisions en assemblée générale et à garantir une transparence totale vis-à-vis des copropriétaires.
Vous ne trouvez pas la réponse à votre question ?